Ce qu’on en dit
« Un futur possible d’autant plus angoissant qu’il s’avère parfaitement crédible. Le dessin (…) est souple, coulant, moderne. »
« Une fable inquiétante et délicieuse. »
— Isabelle Melançon, « Le Délivré, » Librairie Monet
« Quelle surprise que ce Suicide de la Déesse! Un style éminemment personnel… Des personnages vivants, loin des stéréotypes… La réflexion écologique dépasse le prêchi-prêcha primaire pour atteindre une véritable dimension éthique. »
— Éric Bouchard, « Suggestions, » Librairie Monet
Une « oeuvre complexe et introspective. »
« C’est cohérent, ça se lit bien, c’est très chouette! »
— Julie Delporte, « Dans ta bulle, » CHOQ.FM
Lauréat du prix Bédélys Québec!

« Je ne cherche pas à nous disculper.
Mais des forces invisibles contrôlaient le jeu à notre insu.
Appelez-ça le Hasard… ou l’Inconscient collectif…
Le Destin… ou encore la Déesse. »
Ariane et son groupe d’étudiants en littérature inventent, dans un style parodique, les mythes d’une nouvelle religion. Mais leur création échappe à leur contrôle et les conséquences sont dévastatrices. Cinquante ans plus tard, dans un monde secoué par les attentats suicidistes et ravagé par la pollution, Ariane recueille les témoignages de ses anciens coauteurs.
D’où donc leur est venue cette idée? De leur propre imagination? De l’inconscient collectif? Ou d’une inspiration divine?
Le suicide de la Déesse est un suspense de religion-fiction.
Ce que j’aime
Une réflexion amusante sert de base à cette histoire: d’où vient l’inspiration? Un prophète pourrait-il écrire, sans le savoir, des textes qui ne seraient pas sacrés? Un écrivain athée pourrait-il, à son insu, être inspiré par Dieu? Comment faire la différence?
On a dit que Le suicide de la Déesse était porteur d’un message écologiste. Je n’en suis pas si sûr. L’œuvre soutient que la destruction de l’environnement par l’homme est un phénomène naturel. C’est du sarcasme, bien sûr. Mais je défie quiconque de prouver le contraire.
J’aime bien aussi mes dessins naïfs de Déesses. C’est du faux naïf, évidemment. Comme je sais dessiner, la pure naïveté m’est inaccessible. Je les trouve quand même pas mal. 😊

Les protagonistes

Fabien
«J’aime garder en moi cette image de Fabien. Son sourire n’est plus le même aujourd’hui. Après des années de dépression, il a perdu sa charmante innocence.»

Isa
«Isa, c’était l’artiste du groupe. La seule qui allait faire une véritable carrière d’écrivain. Mais… elle n’était pas faite pour nous avoir comme coéquipiers.»

Oli
«Oli, l’insupportable perfectionniste… Il savait créer le vide autour de lui. Il se serait laissé anéantir par sa propre intransigeance.»

Steph
«… Steph? Son humour était un rempart érigé autour de lui. Peu de gens arrivaient à franchir cette barrière. Derrière ses pitreries, était-il vraiment heureux?»

Ariane
«D’où me vient ce sentiment d’échec? J’ai assisté en spectatrice à l’élaboration de leur univers. J’ai zéro inspiration.»
La Déesse
Comment illustrer l’imaginaire de chaque personnage du Suicide de la Déesse? Avec un style graphique différent pour chacun!

Ariane: style ombres chinoises

Oli: style cartoon indé

Fabien: style zen painting

Ariane, plus tard: style mystique planant
Visions du futur
À quoi ressemblera le monde dans cinquante ans? Il n’y aura ni fusée interstellaire, ni voyage dans le temps. Mais il y aura des objets-lumière et des hologrammes.

Nairobi. Notez en passant les bicyclettes volantes, inspirées du Gossamer Albatross.

Ambiance nostalgique au bar Les paradis perdus, avec projections fantomatiques d’espèces disparues.

Le suicide de la Déesse
Simon Labelle
Éditions Mécanique générale
Roman graphique
72 pages noir et blanc
6,5 × 9,25 po
ISBN 978-2-922827-44-6 (papier)
13,95 $ CAD
ISBN 978-2-925125-25-9 (PDF)
10,99 $ CAD — 10 €
